La crise que connaît le monde avec le COVID-19 a logiquement poussé l’Espace Entreprise à faire certains changements pour s’adapter. Cinq apprentis ont posé des questions à différent.e.s acteurs.trices de notre établissement. Le Directeur de l’Espace Entreprise, M. Yves Chardonnens Cook, partage ses impressions.
“Notre avantage quand la fermeture des écoles a été prononcée est que nous avions déjà des équipes qui travaillaient avec les outils de l’école en ligne. Je suis particulièrement impressionné par la rapidité à laquelle le dispositif que nous avions imaginé s’est mis en place. Tout le monde a tiré à la même corde.
L’éloignement a clairement un impact social. Maintenant, tout se fait par téléphone ou par vidéoconférence. J’avoue que je préfère nettement les vraies interactions sociales. Je trouve qu’en serrant la main de quelqu’un on sent beaucoup de la personne qu’on a en face.
Si cet événement va poser problème à notre façon de travailler?
Très certainement! A titre personnel, je trouve extrêmement difficile de bien délimiter les temps pour lesquels je reste disponible pour ma famille et le temps dévolu à mes activités professionnelles.
Pour les apprenti.e.s, ce qui change, c’est qu’ils/elles doivent s’autonomiser. C’est un bon exercice. Si je peux leur passer un message c’est que je sais que la période n’est pas facile pour eux/elles. Et d’ailleurs elle ne l’est pour personne. L’Espace Entreprise fait tout son possible pour avancer dans les activités et continuer de les former du mieux que possible afin de ne pas trop pénaliser leur futur et surtout leur CFC.
Globalement, concernant la situation et le confinement, j’ai des inquiétudes, un peu comme tout le monde. La principale est surtout que cette période dure et qu’elle pénalise l’économie à tel point qu’elle entraîne une crise économique majeure.
Et concernant un retour à la normale, à part un peu de poussière sur les bureaux je ne pense pas que cela va poser de problème. L’enjeu sera de re-contacter nos client.e.s et d’avoir suffisamment de mandats pour la reprise.”
