Une conférence sur la violence chez les jeunes couples a eu lieu jeudi dernier au sein de l’Espace Entreprise. La directrice de l’association AVVEC, Béatrice Cortellini, s’est déplacée à l’Espace Entreprise dans le but de sensibiliser les stagiaires à cette thématique, tout en expliquant les différents types de violences.

 

« La violence, c’est aussi une affaire de jeunes », affirme la directrice de l’association AVVEC (Aide aux Victimes de Violence en Couple).

D’après une première recherche menée en août 2018 à Neuchâtel, sur 1687 jeunes entre 15-16 ans60 % se disent victimes de violence en couple.

2 tiers des filles et 1 tiers des garçons subissent de la violence psychologique et se disent contrôlés par leurs partenaires. Parmi ces filles 21% indiquent avoir également subi de la violence physique contre 19% de garçons.

 

Ces chiffres nous ont été dévoilés lors d’une conférence par Béatrice Cortellini, que nous avons eu le plaisir d’accueillir dans nos locaux de l’Espace Entreprise jeudi dernier.

L’association AVVEC a lancé une campagne de sensibilisation auprès des jeunes dans le but de prévenir les différents types de violences qui peuvent être présentes au sein de leur couple.

 

La violence, ce n’est pas que des coups, mais c’est aussi l’emprise que ton partenaire a sur toi, que ce soit une manipulation psychologique ou une domination en te dénigrant avec des insultes.
Tout commence par de la violence verbale, qui peut ensuite dévier sur de la violence psychologique et qui se termine parfois par de la violence physique.

 

Concernant les jeunes, les statistiques sont inquiétantes. En effet, il ressort de l’étude qu’il y a plus de violence chez les jeunes couples entre 15-16 ans que chez les adultes. Selon Béatrice Cortellini, la raison la plus fréquente est que les jeunes ont de la peine à gérer leurs émotions et qu’ils auraient différentes raisons de rester en couple avec leurs partenaires même s’ils sont victimes de violence. Ces raisons sont :

  • La peur de quitter son/sa partenaire.
  • Le sentiment de honte par rapport à ce que pourrait dire son/sa partenaire
  • Le fait de se sentir coupable d’une situation qui s’est mal déroulée
  • L’espoir de voir son partenaire changer

 

Nous n’avons aucunement le pouvoir de changer les personnes, ni leurs comportements, mais nous pouvons les soutenir et les aider à aller mieux si elles le désirent. Alors que vous soyez victimes, témoins ou auteurs parlez-en sur la plateforme violencequefaire.ch ou ciao.ch . Vous pouvez également contacter l’association dont s’occupe Béatrice Cortellini au 022 792 10 10 ou vous rendre directement sur leur site internet avvec.ch

Aella KADER
Département Communication Institutionnelle 2